En Nouvelle-Calédonie, on appelle revendications foncières, les demandes de restitutions de terres formulées au titre de leur antériorité d’occupation, par les clans kanak, les tribus et les groupes politiques indépendantistes à partir des années 1970.
La réforme foncière mise en œuvre à partir de 1978 était principalement destinée à leur apporter une réponse.
Avant 1978, des attributions de terres étaient effectuées par le Territoire de façon irrégulière et en fonction des besoins des populations, sous la forme d'agrandissements de réserves autochtones.
La réforme foncière a donc marqué un tournant, en prenant essentiellement en compte le lien culturel et identitaire au foncier. Cependant, la volonté d'y associer le développement économique des terres attribuées n'a cessé d'être présente.
En Nouvelle-Calédonie, la réponse apportée aux revendications foncières est le reflet des influences croisées entre l'héritage colonial, la naissance d'un mouvement identitaire kanak et la volonté de développer le territoire.